Une petite virée nocturne Paris Bergerac

Salut à toustes !
Quelle moto, cette XTZ1200 ! Son dernier haut fait : m'amener en soirée de Paris à Bergerac après une pleine journée d'animation de cours.
Je n'en menais pas large, a priori. 4 jours pleins d'animation de formations, bien engagés donc crevants. Je me disais : n'est-ce pas optimiste de prendre la moto pour 530 km le soir-même de J4 ?
N'écoutant que mon courage, j'ai pris mon temps ce jeudi après la fin du cours et, 1h plus tard, j'étais sur ma moto à 17h30. Je suis arrivé à Bergerac à 1h30 du matin.
En tout, 7 heures de roulage (76 km/h de moyenne) et 1 heure de pause. Beau temps. Vent de dos.
J'ai pris la N20 jusqu'à Artenay pour plusieurs raisons :
- comme je roule à 100 km/h chrono sur autoroute, la différence de temps est peu sensible entre l'autoroute (sur 91 km) et la N20 (sur 83 km).
- l'opportunité de tanker à des prix honnêtes sur le réseau hors autoroute (SP95 à 1,820 EUR/l puis 1.799 EUR/l)
- une économie de péage.
Les contre :
- après une journée d'interactions intenses, je craignais les baisses d'attention. En fait, j'ai pris 2 pauses carburant (à Toury et Saint-Yrieix) et une pause dîner (sur l'aire "Champs d'Amour" de l'A20) et tout s'est bien passé. J'avais du Guronsan et je n'ai pas eu besoin d'en prendre. J'aurais dû ajouter une petite pause à 50 km de l'arrivée, de peur que le cheval sente l'écurie et que je ne me trouve à faire des conneries en me rapprochant de Bergerac.
- des routes fermées la nuit : l'A20 à hauteur de Limoges, puis la départementale D705 vers Excideuil. Détours un rien scabreux mais le GPS a fait le taf, perte de temps minime. Par contre, découvrir des routes viroleuses, j'ai trouvé ça chaud, surtout en pleine nuit et un peu fatigué.
Les pour :
- rouler à 100 km/h GPS au régulateur sur autoroute, je vis ça comme reposant. Je fais des pauses assez courtes, somme toute. Ca prend certes plus de temps au final, mais j'assure les derniers km plus sereinement.
- les petites routes de nuit à partir de 23h (nuit noire) sont désertes. Rouler plein-phares est agréable, surtout quand ça tourniquotte (gommage de la limite jour-nuit des feux de croisement).
- les professionnels de la route qui roulent la nuit ont eu des attentions pour le motard isolé que j'étais (gestion des pleins-phares, courtoisies). Il faut dire que je leur fais toujours un petit signe de la main en me rabattant après les avoir doublés. Je me suis senti en sécurité, comme bien entouré. Je me dis que s'ils apercevaient dans un bas-côté les rétro-réfléchissants orange de mon top-case, ils se diraient : pauv' garçon, tâchons de voir ce qui lui est arrivé.
- comme le lit est bon quand je m'y suis couché !! Et puis, le lendemain, frais comme un (vieux) gardon au café. Une matinée de gagné.
Cette moto est incroyable.

Salut à toi,
Je suis moi même de Bergerac et heureux possesseur du 1200.
Récit sympa pour une sortie nocturne en direction du Sud-Ouest.
Longue route à toi

Sympa ton récit.
J'ai le même sentiment que toi pour cette super bécane que je possède depuis 2017.
Voici deux semaines je suis parti des environs de Bruxelles pour rejoindre la Corrèze à Egletons pour un festival photo. J'ai fait une étape près de Dijon (500 km) le samedi 400 km par les petites routes. Et le lundi retours en une étape soit 800 bornes d'autoroutes avalées sans soucis et sans fatigue. Il n'y a rien je pense sur le marché qui égale notre ST1200 pour ce genre de périples, avec cardan, économique et fiable, belle, ...
Gengoux