Bon, je me lave les mains et vous relate mes aventures avec mon XTZ 660 de 1992.
Au risque d'être ennuyeux, je remonte depuis le début.
Et le début c'est loin.
J'ai acheté cette moto il y a une dizaine d'année et j'ai enchaîné les ennuis.
L'ami qui me l'a vendu l'avait depuis peu.
Sa femme l'a contraint à faire de la place parmi ses machines.
On a beau être viril, des fois il faut s'incliner...
Le XTZ avait 40 000 kms environ et son carénage était un peu défraîchi.
Mais il était pas cher (1 100 euros) et convenait particulièrement à mon usage urbain et ballades.
Et puis mon 600 XT de 1985 devenait de plus en plus physique à démarrer et je me faisais mal à la cheville ou au tibia régulièrement.
oui je sais ...
Mais pour moi, il avait un petit bruit de distribution ce XTZ.
Je ne suis pas un pro.
J'ai proposé à mon ami de la montrer à mon mécano avant achat.
Pour lui tout était ok.
Or 170 kms plus tard patatras.
La distribution saute et mon piston vient embrasser des soupapes.
On peut dire que j'ai eu le nez creux.
Mon pote et le mécano se sont partagés les frais.
La distribution est refaite et les soupapes changées.
Je me trouve plutôt de la chance dans mon malheur.
Ensuite j'ai trop peu fait rouler cette moto.
Le pointeau se gommait.
J'étais constamment embêté.
Et puis une fuite au niveau du robinet d'essence, couplée à un pointeau pas vraiment étanche, faisait que mon réservoir d'essence se vidait doucement!
Bref, pas le temps, bien accaparé par ailleurs, j'ai remisé et laissé tomber.
Là, je la reprends à zéro.
Elle est très difficile à démarrer, tourne mal et cale immédiatement.
Et là il faut laisser refroidir pour la redémarrer.
Je me dis que ça sent l'allumage (si il faut la laisser refroidir).
Mais en souvenir de pourquoi je l'ai arrêté, je m'atèle d'abord au démontage du carbu.
Je le désosse.
Nettoyage au nettoyant carbu
Soufflage
j'ai une sueur au moment de remonter la membrane de dépression du boisseau secondaire.
Le caoutchouc s'est rétracté ! trop vieux sans doute.
Je l'ai chauffé doucement au décapeur thermique pour le remettre.
Ce sera certainement à remplacer mais pour un redémarrage ça ira.
Contrôle de la capsule d'enrichissement.
J'ai voulu changer le pointeau et le siège.
Je vire la vis du siège, impossible de le sortir !
Il tournait sur lui-même mais ne venait pas.
J'ai eu peur de l'ovaliser en le serrant trop à la pince.
Le pointeau est étanche à l'air quand je souffle.
J'ai remonté comme ça.
Réglage de la synchronisation de l'ouverture du papillon après 6mm de levée de boisseau. J'en étais très loin.
Réglage de la hauteur du flotteur. le flotteur était tordu et le niveau de cuve beaucoup trop important.
Réglage de la butée d'ouverture max du boisseau.
Je n'ai pas touché au réglage des aiguilles.
Réglage -2,5 tours de la vis de richesse.
Je change aussi mes pipes d'admission qui étaient cuites.
J'ai bien galéré à remboîter mon carbu dedans.
Pas facile là où c'est logé.
Au final, j'ai demandé à ma femme de m'aider (eh oui elles ont aussi de bons côtés)
J'ai mis une sangle derrière le carbu au niveau de l'entrée d'air de la boîte à air.
On a tiré doucement symétriquement et c'est venu tout seul.
Pas de risque de prise d'air désormais !
J'ai aussi refait le joint du robinet d'essence afin d'arrêter de vider mon réservoir par le trop plein de cuve.
Je remonte et installe un branchement de réservoir pour essayer.
Elle démarre et cale rapidement.
J'arrive en insistant (et en laissant refroidir) à régler la vis de ralenti mais je n'ai toujours pas résolu ma panne.
Je passe à l'allumage.
Je commence à vouloir changer la bougie.
et là mon anti parasite était plein d'eau !!
Sous le caoutchouc d'étanchéité il y avait de la condensation.
Soufflette, papier absorbant, tissu éponge
Je remonte
Nickel !
Je ne m'explique tout de même pas pourquoi j'ai de la condensation dans mon puits de bougie.
Bon, je remonte mon réservoir et ma selle et je vais essayer.