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| Ma semaine annuelle en Aveyron | |
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GROSMONO
Moto : 660 XTZ Kms de ma moto : 31000 Pneu AV/AR : AV dunlop trailmax, AR dunlop trailsmart Messages : 2235 Date d'inscription : 25/01/2013 Age : 65 Ville ou région : ESSONNE à 25km sud est de Paris
| Sujet: Ma semaine annuelle en Aveyron Ven 27 Mai 2016 - 14:48 | |
| Samedi dernier. Je me réveille à 3h du matin, impossible de dormir, comme à chaque fois que je pars à moto. L’excitation des vacances sans doute. Check list vérifiée, je suis prêt à partir, il est 5 h du matin le jour commence à pointer le bout de son nez et la journée s’annonce belle et chaude, ça changera de ce mois de m***e qu’on a eu en mai (hormis à l’ascension). La moto est chargée avec les deux valises latérales et le top case, en tout près de 40 kg, valises comprises. J’ai encore un peu de place pour rapporter les produits locaux. En Aveyron, pays de José Bové, on ne déconne pas avec la qualité de la bouffe qui va de pair avec la qualité de l’accueil des habitants de cette région. Mine de rien, ça pèle à 5h du mat surtout avec deux heures de décalage avec le soleil et après une nuit claire. Je décide, comme l’an dernier, de délaisser l’autoroute gratos de Vierzon à Brive (pratique mais très ennuyeuse) pour privilégier la N7 qui comporte de nombreux tronçons roulants entre Nevers et Moulins, et de passer par le Massif Central, même si ça me rallonge de quelques dizaines de kilomètres. De nombreuses stations services sont soit fermées soit en rupture de tel ou tel carburant. J’ai pris la précaution d’emporter un bidon de 2l d’essence, sait-on jamais. Mauvaise surprise… en plus des grincements de suspensions ou de bras oscillant (la moto n’a que 3300 km…), je me rends compte que lorsque le mécano de chez Jouy Motos a permuté les silencieux Leo Vince pour les mettre sur la moto neuve que je leur ai achetée, les rondelles anti-bruit coincées entre le tube et le silencieux ont été oubliées... Je ne m’en rends compte que maintenant, même si la moto a 3 mois car depuis que je l’ai, je n’ai fait que mes 50 kmA/R d’inter-file pour aller bosser, et je n’ai jamais eu l’occasion de dépasser les 90km km/h. Passé les 100 km/h j’ai juste l’impression d’être poursuivi par un Spitfire, ce qui va largement freiner mes ardeurs pendant toutes mes vacances car j’ai pitié de mon entourage…et je n’ai pas envie de finir sourd !!! Vont m’entendre chez Jouy… La moto sur une aire de repos de la RN 7 : A distance de Riom sur une hauteur j’ai une vue magnifique sur la chaîne du Massif-Central copieusement enneigée que je prends au départ pour le massif des monts du Cantal, mais j’en suis encore loin. Je pense qu’il doit plutôt s’agir du secteur de Super Besse. J’emprunte (mais je la rendrai) l’autoroute A75 de Clermont-Ferrand jusqu’à Massiac pour prendre la RN 122 jusqu’à Aurillac, route sublime que j’adore emprunter. Il est environ 13h et il fait dans les 30°, je me dis que c’est le moment d’enlever ma polaire (légère). Sauf que j’aurais dû attendre d’avoir passé le tunnel du Liorant. Le choc thermique est violent, heureusement de courte durée. Les pistes de Super Liorant sont encore parsemées de généreuses plaques de neige. Je suis maintenant dans la vallée de la Cère. Je passe Vic sur Cère que je connais bien pour y avoir passé deux semaines avec madame et le chien il y a deux ans (deux semaines de toussaint en plein mois d’août…). Après Aurillac, toujours sur la RN 122, direction Figeac, ville sublime que je vous invite à visiter. La route est viroleuse à souhait et ma sauterelle bien que chargée comme un baudet est un vrai vélo. Quel pied, ça change de l’A86 et de la RN 19 et de ses bouchons. Après Figeac, direction Villefranche de Rouergue. Un peu avant je désaltère la moto qui commence à avoir soif. A Villeneuve, une pompe. Plus de SP 98. Tant pis, je mets du SP 95 et je complèterai en 98 dès que je pourrai. Ca ne sera que llundi, à Rieupeyroux, en allant voir le trou de Bozouls à l’est de Rodez. Je refais le plein au retour par précaution car la grève s’étend et la pénurie menace. Menace confirmée le lendemain à Villefranche de Rouergue, ou sur les 7 sations visitées, seule une a encore du carburant. Le problème est que Najac est mon port d’attache, et mon programme prévoit environ 300 kms par jour pour respecter le programme de visites que j’ai prévu. De toute façon, Dimanche = déluge et lundi ne vaut guère mieux. L’après-midi il pleut toujours mais moins, et je prends tout de même la moto pour aller à Bozouls. La pluie cesse après Rodez, et, miracle, à Bozouls il fait beau et même chaud lorsqu’on est à l’abri du vent. On en oublierait presque qu’on est en Mai et pas en Novembre. Est-ce que c’est ce fameux trou de Bozouls qui fait une dépression et un micro-climat ? toujours est-il que dès que je quitte Bozouls, il fait de nouveau moche et et pluvieux et je rentre sous une bonne drache. Bozouls et son trou : Mardi, beau temps le matin et temps potable l’après-midi et plutôt chaud, direction Rocamadour, belle virée de 250 kms A/R. La forteresse de Najac en lévitation au dessus la brume : Rocamadour, c’est, comment dire… comme le Mont St Michel, sans la mer mais avec encore plus de marches à monter, et la même rue commerçante. Comme l’artisanat local est important, on y trouve donc moins de saloperies made in China à la vente. Mercredi, temps correct, mais la pénurie s’étend, et je m’interroge sur mon retour et je n’ose plus bouger de Najac même si j’ai encore un peu d’essence, du coup je me fais ch**r et je décide de rentrer jeudi même si je perds deux jours. Départ pour le retour jeudi à 8h. Je galère pour compléter mon plein car de nombreuses stations sont fermées. Je m'arrête 6 fois sur le retour pour compléter mon plein pour assurer, car de nombreuse pompes sont en rupture, ce qui fait singulièrement baisser ma moyenne. J'arrive complètement naze chez moi à 17h30, juste assez d'énergie pour aller chez Cora faire le plein pour pouvoir aller bosser lundi (un comble après des vacances flinguées...). Mes remerciements n'iront dons pas à la CGT ni au gouvernement qui, par leur obstination, auront largement contribué à gâcher ma semaine de vacances (mes 4 jours en fait, puisque je ne suis resté que Dimanche, Lundi, Mardi et Mercredi). Je n'irai donc pas à Carcassonne ni en pays Cathare cette année. Dire qu'à chaque fois que je rentre, j'attends avec impatience l'année suivante pour repartir. C'est loin l'année prochaine, surtout que je délaisserai le mois de mai (temps trop merdique) pour préférer Septembre.
Dernière édition par GROSMONO le Ven 27 Mai 2016 - 17:29, édité 1 fois |
| | | GROSMONO
Moto : 660 XTZ Kms de ma moto : 31000 Pneu AV/AR : AV dunlop trailmax, AR dunlop trailsmart Messages : 2235 Date d'inscription : 25/01/2013 Age : 65 Ville ou région : ESSONNE à 25km sud est de Paris
| Sujet: Re: Ma semaine annuelle en Aveyron Ven 27 Mai 2016 - 14:55 | |
| - GROSMONO a écrit:
- Samedi dernier. Je me réveille à 3h du matin, impossible de dormir, comme à chaque fois que je pars à moto. L’excitation des vacances sans doute.
Check list vérifiée, je suis prêt à partir, il est 5 h du matin le jour commence à pointer le bout de son nez et la journée s’annonce belle et chaude, ça changera de ce mois de m***e qu’on a eu en mai (hormis à l’ascension). La moto est chargée avec les deux valises latérales et le top case, en tout plus de 40 kg, valises comprises. J’ai encore un peu de place pour rapporter les produits locaux. En Aveyron, pays de José Bové, on ne déconne pas avec la qualité de la bouffe qui va de pair avec la qualité de l’accueil des habitants de cette région. Mine de rien, ça pèle à 5h du mat surtout avec deux heures de décalage avec le soleil et après une nuit claire. Je décide, comme l’an dernier, de délaisser l’autoroute gratos de Vierzon à Brive (pratique mais très ennuyeuse) pour privilégier la N7 qui comporte de nombreux tronçons roulants entre Nevers et Moulins, et de passer par le Massif Central, même si ça me rallonge de quelques dizaines de kilomètres. De nombreuses stations services sont soit fermées soit en rupture de tel ou tel carburant. J’ai pris la précaution d’emporter un bidon de 2l d’essence, sait-on jamais. Mauvaise surprise… en plus des grincements de suspensions ou de bras oscillant (la moto n’a que 3300 km…), je me rends compte que lorsque le mécano de chez Jouy Motos a permuté les silencieux Leo Vince pour les mettre sur la moto neuve que je leur ai achetée, les rondelles anti-bruit coincées entre le tube et le silencieux ont été oubliées... Je ne m’en rends compte que maintenant, même si la moto a 3 mois car depuis que je l’ai, je n’ai fait que mes 50 kmA/R d’inter-file pour aller bosser, et je n’ai jamais eu l’occasion de dépasser les 90km km/h. Passé les 100 km/h j’ai juste l’impression d’être poursuivi par un Spitfire, ce qui va largement freiner mes ardeurs pendant toutes mes vacances car j’ai pitié de mon entourage…et je n’ai pas envie de finir sourd !!! Vont m’entendre chez Jouy… La moto sur une aire de repos de la RN 7 :
A distance de Riom sur une hauteur j’ai une vue magnifique sur la chaîne du Massif-Central copieusement enneigée que je prends au départ pour le massif des monts du Cantal, mais j’en suis encore loin. Je pense qu’il doit plutôt s’agir du secteur de Super Besse. J’emprunte (mais je la rendrai) l’autoroute A75 de Clermont-Ferrand jusqu’à Massiac pour prendre la RN 122 jusqu’à Aurillac, route sublime que j’adore emprunter. Il est environ 13h et il fait dans les 30°, je me dis que c’est le moment d’enlever ma polaire (légère). Sauf que j’aurais dû attendre d’avoir passé le tunnel du Liorant. Le choc thermique est violent, heureusement de courte durée. Les pistes de Super Liorant sont encore parsemées de généreuses plaques de neige. Je suis maintenant dans la vallée de la Cère. Je passe Vic sur Cère que je connais bien pour y avoir passé deux semaines avec madame et le chien il y a deux ans (deux semaines de Toussaint en plein mois d’août…). Après Aurillac, toujours sur la RN 122, direction Figeac, ville sublime que je vous invite à visiter. La route est viroleuse à souhait et ma sauterelle bien que chargée comme un baudet est un vrai vélo. Quel pied, ça change de l’A86 et de la RN 19 et de ses bouchons. Après Figeac, direction Villefranche de Rouergue. Un peu avant je désaltère la moto qui commence à avoir soif. A Villeneuve, une pompe. Plus de SP 98. Tant pis, je mets du SP 95 et je complèterai en 98 dès que je pourrai. Ca ne sera que lundi, à Rieupeyroux, en allant voir le trou de Bozouls à l’est de Rodez. Je refais le plein au retour par précaution car la grève s’étend et la pénurie menace. Menace confirmée le lendemain à Villefranche de Rouergue, ou sur les 7 sations visitées, seule une a encore du carburant. Le problème est que Najac est mon port d’attache, et mon programme prévoit environ 300 kms par jour pour respecter le programme de visites que j’ai prévu. De toute façon, Dimanche = déluge et lundi ne vaut guère mieux. L’après-midi il pleut toujours mais moins, et je prends tout de même la moto pour aller à Bozouls. La pluie cesse après Rodez, et, miracle, à Bozouls il fait beau et même chaud lorsqu’on est à l’abri du vent. On en oublierait presque qu’on est en Mai et pas en Novembre. Est-ce que c’est ce fameux trou de Bozouls qui fait une dépression et un micro-climat ? toujours est-il que dès que je quitte Bozouls, il fait de nouveau moche et et pluvieux et je rentre sous une bonne drache. Bozouls et son trou :
Mardi, beau temps le matin et temps potable l’après-midi et plutôt chaud, direction Rocamadour, belle virée de 250 kms A/R. La forteresse de Najac en lévitation au dessus la brume :
Rocamadour, c’est, comment dire… comme le Mont St Michel, sans la mer mais avec encore plus de marches à monter, et la même rue commerçante. Comme l’artisanat local est important, on y trouve donc moins de saloperies made in China à la vente.
Mercredi, temps correct, mais la pénurie s’étend je m’interroge sur mon retour et je n’ose plus bouger de Najac même si j’ai encore un peu d’essence, du coup je me fais ch**r et je décide de rentrer jeudi même si je perds deux jours. Départ pour le retour jeudi à 8h. Je galère pour compléter mon plein car de nombreuses stations sont fermées. Je m'arrête 6 fois sur le retour pour compléter mon plein pour assurer, car de nombreuse pompes sont en rupture, ce qui fait singulièrement baisser ma moyenne. J'arrive complètement naze chez moi à 17h30, juste assez d'énergie pour aller chez Cora faire le plein pour pouvoir aller bosser lundi (un comble après des vacances flinguées...). Mes remerciements n'iront dons pas à la CGT ni au gouvernement qui, par leur obstination, auront largement contribué à gâcher ma semaine de vacances (mes 4 jours en fait, puisque je ne suis resté que Dimanche, Lundi, Mardi et Mercredi). Je n'irai donc pas à Carcassonne ni en pays Cathare cette année. Dire qu'à chaque fois que je rentre, j'attends avec impatience l'année suivante pour repartir. C'est loin l'année prochaine, surtout que je délaisserai le mois de mai (temps trop merdique) pour préférer Septembre. _________________ Les cons ça ose tout... c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît... "les Tontons Flingueurs, acte 3 scène 4".
Dernière édition par GROSMONO le Ven 27 Mai 2016 - 18:39, édité 1 fois |
| | | F38
Moto : XT 660Z/DR 600/DR 350 Kms de ma moto : 30 000 Messages : 389 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 52 Ville ou région : Nord Isere
| Sujet: Re: Ma semaine annuelle en Aveyron Ven 27 Mai 2016 - 17:16 | |
| Merci pour le partage _________________ Le plaisir, toujours....
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