Stage trails David Frétigné

Pour essayer d’acquérir un peu de technique en chemins pour mes prochains balades et voyages, je me suis inscrit au stage spécial trails organisé par David Frétigné les 8/9 septembre.

Voila un petit CR pour vous donner – ou pas – envie d’y aller aussi !

Arrivé le vendredi soir après un peu plus de 600kms de route. Je suis avant-dernier, et tout le monde est déjà à table. A peine présenté je me retrouve devant une assiette bien remplie. Ce sera une constante tout le we : la bouffe est excellente et très largement servie.

On discute un peu avec les stagiaires (10 personnes). Je suis le plus jeune et parmi les moins expérimentés en tout terrain ; certains ont déjà un bon bagage : plusieurs ont participé au GS Trophy, certains font ou on fait de l’enduro régulièrement, d’autres ont voyagé un peu partout… je me fais discret !

Rapidement, tout le monde va se mettre au lit histoire de partir le plus frais possible le lendemain. Nous sommes hébergé dans la maison même de Frétigné, c’est super convivial et sans chichis, vraiment sympa ! Dans ma chambre nous sommes 6, dont – je l’apprendrai durant la nuit – 2 ronfleurs professionnels.

Bonjour

Super ......mais on attend la suite

alors tu a fait le stage avec deux collègues a moi (richard et jean-claude les deux en gs)
ils se son régaler !!!!!!!
super stage et super ambiance et David super sympa.

Samedi matin, tout le monde se retrouve pour le petit dej, avant de s’équiper et de rassembler les motos pour le premier « exercice » : le réglage des commandes sur les motos pour être le plus à l’aise possible en position debout.

Les motos en question sont essentiellement des GS puisque c’est normalement le thème du stage : G650X, 800, 1100 et 1200 GS, 1200GSA. Un 690 enduro et ma fidèle 990 viennent gâcher la fête BM, ainsi qu’une belle 750 Super Ténéré ! David, pilote Yamaha oblige, est en 1200 Super T, et Fred, celui qui ferme la marche et nous ramasse quand on tombe, est également en 990 (pour l’instant).



Une fois les motos réglées, on part tranquillement par la route pour rejoindre le premier chemin quelques 100aines de mètre plus loin ; la région en regorge et David les connaît comme sa poche, ça change de la région parisienne !


Le groupe fonctionne en tiroir : à chaque intersection celui qui est devant s’arrête pour indiquer le changement de direction aux suivants, et repart juste devant Fred. Ça marchera globalement pas mal tout le we, à quelques exceptions près.

Après une petite demi-heure de chemins variés (gravier, pierres fixées), on rejoint le terrain d’entrainement pour le premier exercice de la journée : un parcours de maniabilité avec des portes larges, faisant passer par une mini descente caillouteuse. Les premiers passages se déroulent bien, jusqu’à l’ajout d’un tronc à l’entrée de la descente. Première chute pour Andy avec son 650 Challenge. Pour ma part ça passe très limite, la synchro position-embrayage-coup de gaz étant pas franchement nickel… quelques passages plus tard Fred ajoute vicieusement un deuxième tronc juste devant le premier. Je m’élance, tente de synchroniser un coup de gaz et la position sur l’arrière, et hop, la roue avant vient taper le premier tronc. Pas de chance pour moi, il bouge, et me déséquilibre complètement pour passer le deuxième. La moto passe quand même sur l’élan, mais je me retrouve en catastrophe dans la mini descente et, bêtement, tente de m’arrêter… grosse erreur ! Je perds l’équilibre et suis entrainé par le poids de la moto : c’est la chute. Il aurait suffit de ré-accélérer un peu
pour s’en sortir, mais je n’ai pas du tout eu le réflexe… C’est pas grave, les crashbars ont fait leur travail !

Le premier tronc, qui n'a vraiment l'air de rien en photo :


Votre serviteur, dans ses œuvres :


Changement de parcours pour quelque chose de plus rapide, avec une petite table, un passage de tronc rapide, et un freinage dans du sable tassé. Refroidi par ma chute, je repars doucement, et m’en sors sans tomber, mais sans brio non plus. Après quelques passages, c’est Nadi sur sa 1200 GSA qui tombera à son tour sur le freinage, se faisant au passage mal au pied. David décide de la fin des exercices pour la matinée. On repart donc par les chemins direction la maison pour déjeuner.
La pause est clairement bienvenue, comme je suis relativement crispé je fatigue vite !

jeanjean a écrit:

alors tu a fait le stage avec deux collègues a moi (richard et jean-claude les deux en gs)
ils se son régaler !!!!!!!
super stage et super ambiance et David super sympa.

Ouais c'est clair, super ambiance, on est vraiment comme à la maison !
Eux ont fait les 4 jours en plus !

Super sympa c'est stage , ça me donne des idées

Question budget pour 2 jours , ça donne quoi ?

Je suppose que tu a pris une chambre la veille , pour pas attaquer le matin aprés 600 bornes .

Niveau pneu , que faut il prévoir !!

J'ai la mienne depuis ce matin , et pas faire du TT serais un sacrilége

Mais je n'est jamais tester

L'ami Fretigne, il envoie du lourd, j'ai roule avec lui quand il était petit, si si .....a l'époque.
C'était une endurance de 6 heures a Oisseau, il était en 80 KX a petites roues, et nous en 125, il y avait beaucoup de passages entre le arbres et de petits virages, il a gagné et nous avons fait 2eme a 2 tours, ça calme. :

pascal81 a écrit:

Question budget pour 2 jours , ça donne quoi ?
Je suppose que tu a pris une chambre la veille , pour pas attaquer le matin aprés 600 bornes .

Niveau budget, 430€ pour les 2 jours, hébergement (vendredi/samedi/dimanche) et repas compris ! Je trouve ça franchement correct !

pascal81 a écrit:

Niveau pneu , que faut il prévoir !!

J'avais mis du Pirelli MT21 mais vu qu'il a fait sec c'était pas utile...
Les autres étaient en TKC80, Karoo ou K60.

Fifi38 a écrit:

L'ami Fretigne, il envoie du lourd, j'ai roule avec lui quand il était petit, si si .....a l'époque.
C'était une endurance de 6 heures a Oisseau, il était en 80 KX a petites roues, et nous en 125, il y avait beaucoup de passages entre le arbres et de petits virages, il a gagné et nous avons fait 2eme a 2 tours, ça calme. :

Ben il a pas changé... Dans ses mains t'as l'impression que la SuperT en pneus route c'est un WR

L'a du métier le garçon, et puis il a la bonne taille pour la rattraper .... Si jamais elle part, et surtout l'experience

Vers 14h, retour sur la moto. On repart par les chemins, et je tente d’appliquer ce qu’on a vu le matin : position correcte bien en appui sur les repose-pieds, détendu du buste, bien anticiper, et surtout adapter sa vitesse pour ne pas subir. C’est mieux, mais je n’irai pas jusqu’à dire que je suis serein !


Retour sur le terrain pour la suite des exercices : cette fois le parcours est constitué de portes super serrées. Fred nous montre sur sa 990…. et n’y arrive pas. David essaye sur sa SuperT, et forcément, ça passe :p Du coup tout le monde essaye : pour les meilleurs sur les GS ça passe nickel. Je découvre que la GS dispose d’un bien meilleur rayon de braquage que la Katoche, ça facilite beaucoup l’exercice. Pour moi ce sera impossible, même en braquant à fond à l’arrêt, je ne peux pas prendre la deuxième porte… du coup j’en prends 1 sur 2, 1 sur 3, bref, je fais n’importe quoi !

Les GS à l’œuvre sur le slalom :



On repart par les chemins pour s’entrainer à utiliser le terrain, et notamment à bien venir caler ses roues dans les rebords des virages pour gagner en sécurité et en vitesse. Pour moi ça passe pas trop mal, mais pour Tonio sur sa 690 ça finira tout droit, avec un radiateur percé et un maitre cylindre d’embrayage cassé… Du coup retour au terrain avec Tonio sur la 990 et Fred sur la 690, sans embrayage. On retente le parcours serré, sans plus de succès pour moi : la position n’est à priori pas trop mal, mais une fois en buté je n’arrive pas à garder l’équilibre : c’est l’échec
J’essaye sur la Super T : c’est plus facile, mais le poids est beaucoup plus sensible ; Comme j’ai que moyennement envie de la mettre par terre (et que c’est un peu ma spécialité, mais on y reviendra), j’abandonne assez vite, en ayant quand même passé plus de portes qu’avec la mienne !

Derniers conseils avant de partir :


On repart ensuite par les chemins, pour une bonne heure de balade roulante : pour le coup il n’y a pas de difficultés, et je m’éclate à rouler debout, anticiper les virages, amortir les trous. J’ai presque l’impression de savoir ce que je fais. On passe dans des touts petits single dans lesquels il faut se baisser sur la moto pour ne pas se prendre toutes les branches, c’est bien fun !


Finalement, alors qu’on a repris la route et que tout le monde pense qu’on rentre, David en profite pour placer une dernière fourberie : il s’engouffre dans une descente vers une petite carrière ; vu du haut c’est vraiment impressionnant, et j’hésite pas mal avant de me lancer, comme pas mal d’autres…
J’y vais quand même, la peur au ventre : je descends frein arrière presque bloqué, c’est moche, mais ça passe sans aucun souci. Vu du bas c’est en fait beaucoup moins impressionnant

Après cette ultime épreuve, retour au bercail, bien crevé !
Douche, couscous pour remplir les organismes meurtris, et après quelques belles anecdotes de rallye (non non, pas les miennes…), au lit vers 22h !

Merci! C'est super sympa ce CR !!

Vivement la suite !

Super interessant ce C.R !
Merci

Ca existe pas sur une seule journée ?

Rascal a écrit:

Super interessant ce C.R ! Merci

matt973 a écrit:

Merci! C'est super sympa ce CR !!

Merci pour vos commentaires surtout !

Rascal a écrit:

Ca existe pas sur une seule journée ?

Non je pense que c'est 2 jours minimum

Dimanche matin, 7h : la nuit a été meilleure que la précédente, mais malgré tout, j’ai du mal à me lever ! C’est fatiguant ces conneries !!!

Après le petit dej, retour en selle.


On reprend les chemins et rapidement on adopte un rythme un peu plus soutenu que la vieille. Pas de soucis, je suis le paquet de tête, décontracté, fluide, je me fais mon petit Dakar à moi ! Dans mon euphorie, j’ai pas vraiment remarqué qu’on était passé sur des chemins couverts de graviers roulants. Sûr de moi, je suis toujours collé aux roues de celui qui me précède… Sauf qu’un virage qui se referme un peu dans une descente va vite me ramener à la réalité : panique, prise de freins, la moto glisse de partout au lieu de ralentir, ça sent la chute ! Ca ne va pas manquer, je m’encastre magistralement dans un arbuste qui n’avait rien demandé, et fini par terre en contrebas. Rien de grave, mais l’euphorie est nettement retombée. Je repars, et subis l’affront supplémentaire du petit discours sur le « il ne faut pas s’enflammer, toussa ». T’inquiète, j’ai compris la

C’est en queue de peloton et sur un rythme nettement plus raisonnable que je suis le groupe pour arriver au terrain. On retente l’exercice du slalom serré, mais la veille on a raccourci mes butées de direction (qui sont réglables donc), et ça passe quand même un poil mieux. Le slalom est ensuite modifié pour repasser par la table puis la mini descente, le tout s’enchainant toujours avec des virages serrés. A ce moment la, j’avoue que je suis un peu frustré : même si je sais très bien pourquoi je suis tombé, j’ai un peu de mal à le digérer ! Du coup je fais quelques passages sans trop y croire, et attends surtout que ça se finisse. Bref, je boude

On repart par les chemins, et je décide d’oublier tout ça et de me concentrer pour trouver mon rythme, celui sur lequel je ne subis pas le poids de la moto tout en étant capable de m’arrêter et réagir. C’est vraiment la clef pour se faire plaisir et rouler en sécurité (et c’est d’ailleurs ce qu’il nous répète depuis la vieille), mais c’est finalement pas si facile à trouver.
L’air de rien, on arrive au pied de l’exercice suivant : il s’agit d’une montée, suivit d’une mini ligne droite après un virage à droite, et de la descente. Pour corser un peu, on ne descend pas bêtement, mais sur les freins, pour prendre un virage à gauche bien serré et complètement en devers… en voyant le truc, je me dis que mes chances de réussite sont proches de zéro !

Fred et David, en pleine explication :


David nous fait 2-3 passages, en pneus route bien sur, ça passe avec une fluidité écœurante… les plus chauds s’élancent et passent nickel, sauf pour la 800GS qui se met en travers dans la montée, et fini sur le toit ! En tombant il se fait mal à l’épaule, et rentrera chez lui dès le midi… J’avais déjà une petite appréhension, mais la, je suis carrément fébrile

Démo de la montée :

Et de la descente :

La 800...


Je me décide quand même, me place en bas de la montée, et broaaaap ! Ca monte tout seul en fait, c’est rigolo. Le souci c’est plutôt le virage. J’ai pris un peu trop de vitesse, suis obligé de freiner, me retrouve quasiment à l’arrêt, hésite, sent que ça va merder, et patatrac, c’est le drame : je chute lamentablement dans le sens de la descente. Heureusement pour moi la moto décide de rester en haut, et après une magnifique roulade arrière, je me relève sans mal mais avec l’irrésistible envie de me cacher dans un trou très profond. Fred me redescend la moto et m’oblige à y retourner direct. Je coupe le cerveau en surchauffe, me replace en ligne… et re-broaaap.
Ca monte toujours aussi facilement, et cette fois-ci j’arrive à prendre le virage sans me vautrer. Sans style non plus, attention, mais ça passe. Je me retrouve donc face à la descente, intimement persuadé que je ne vais pas me prendre la tête avec le virage et tirer tranquillement tout droit. Finalement poussé par une force surnaturelle, j’arrive à descendre avec un semblant de maitrise en mixant frein arrière et frein avant et parviens à prendre le virage tranquillement !
Je jubile intérieurement, et retente de suite : montée, ras, virage, passable, et c’est une fois engagé dans la descente que je me rends compte que je n’ai pas désactivé l’abs… pas de panique, c’est passé nickel juste avant ! Et effectivement, ça repasse comme sur des roulettes, un peu trop crispé et l’arrière limite bloqué, mais on n’est pas la pour le style non plus !
Je vois bien que Frétigné commence à me regarder comme un concurrent sérieux pour le Dakar, donc je préfère arrêter la…. Il faut que les autres s’amusent aussi. Ce sera d’ailleurs ma petite victoire de la journée, je l’ai fait, alors que certains dont je tairais le nom n’ont pas osé se lancer (les lâches :p) !

Sur ce, on rentre, c’est l’heure de manger (encore) !

merci sa me donne envie de le faire ce stage pour découvrir les chemins avec un pro et aprendre à maitriser mon 12 correctement. en plus, il a l'ai super sympa le pére frétigné

14h, l’heure d’y retourner.

On est reparti par les chemins ! Cette fois-ci on a le droit à du single plus technique, avec des pierres roulantes, des descentes et des montées… C’est le moment d’appliquer tout ce qu’on a vu jusque la.
Plusieurs fois David arrête le groupe pour prévenir que ce qui suit est un peu délicat. A chaque fois il prend soin d’ajouter : « mais vous inquiétez pas, c’est vraiment pas grand-chose ». A force, il est démasqué : faire gaffe




Effectivement, certains des sentiers sont assez chauds (pour moi hein…), dont un, assez étroit, avec un ravin à côté et des pierres roulantes sous les roues. En soit, rien d’infaisable, mais comme on se suit, c’est dur de trouver son propre rythme et je commence à subir. D’ailleurs je ne suis pas le seul, il y a quelques chutes sans gravité juste devant moi.



On descend, et arrive sur un virage à droite très serré et en devers : David et quelques autres sont la pour éviter qu’on finisse dans le ravin… heureusement pour moi, car comme d’hab j’hésite un peu trop et prend une trajectoire complètement foireuse, qui m’oblige à manœuvrer pour tourner… mais au moins je ne suis pas tombé !
Arrive ensuite un lit de rivière asséché d’une 50aine de mètres. De la bonne grosse caillasse roulante, le genre à ruiner une moto à la moindre chute ! On s’arrête, écoute les conseils, regarde la démo, et c’est à nous ; Le problème dans ce genre de situations, c’est qu’on a eu le temps de trop réfléchir avant d’y aller, et que la réflexion dans ces moments la, c’est vraiment l’ennemi Je monte sur la moto, souffle un bon coup, et gooo : sur l’élan, ça passe nickel ! ça secoue un peu, il faut raidir les bras et bien tenir le guidon pour garder le cap, mais c’est assez sympa ! Bon, je m***e un peu pour prendre le virage suivant (anticipation zéro…), mais c’est habituel.




Après concertation, on décide de s’arrêter boire un verre, car certains sont vraiment fatigués. Perso je commence à être ko aussi, un coca bien frais fera le plus grand bien !

Après une bonne demi heure de pause, dernière ligne droite direction la carrière de la veille. David nous concocte un petit parcours avec des virages relevés, un passage étroit parsemé de pierres roulantes, un petit virage en devers ; bref, une synthèse de ces deux jours. Il nous fait quelques passages, ou plutôt une petite démonstration… La SuperT s’envole par endroit, il patine partout avec ses pneus route, on sent le métier ! Pour les plus à l’aise, c’est la récréation, ils enchainent les tours en s’éclatant.



Pour ma part, la fatigue commence à se faire sentir et j’ai envie de finir le stage sur une note positive plutôt qu’une chute…. Je fais quelques tours pour voir, et c’est vrai que c’est assez fun. Surtout dans les virages relevés ou on a un peu l’impression que le corps passe avant la moto.



Il ne nous reste que quelques kilomètres de route et chemins avant de retourner à la maison, ce qui signe la fin du stage pour moi. 3 continuent le lundi et 2 le mardi. Veinards !

Au final, j’ai trouvé ce stage vraiment pas mal. Que ce soit pour des gens comme moi qui débutent ou des personnes plus expérimentées, je pense que tout le monde y a trouvé son compte. J’ai appris beaucoup de choses, qu’il faudra mettre en pratique en rando ou voyage pour bien que ça rentre.
L’ambiance est en plus vraiment sympa, David est très accessible et bon pédagogue, et pour couronner le tout le tarif est plutôt correct vu que l’hébergement et la bouffe (toujours) sont compris !

Un peu de pub pour Fred, notre guide pendant le stage, qui organise des randos : www.enduro-decouverte.fr

Excellent recit

Ça donne drôlement envie et fais un peu peur aussi vu mes talents de pilote !

Bah faut se lancer ! l'avantage la c'est que t'es encadré, c'est mieux que de partir à l'aventure tout seul dans les chemins pour un début

Merci beaucoup pour le compte rendu,
en effet, ça donne envie d'essayer.

Merci pour ce super partage.

Merci pour t'on récit , je me dit défois que je brule peut etre les étapes , j'ai commencer direct ,les chemins ou passe les débardeurs , défois ta que la largeur du pneu comme passage et le centre du chemin correspond a la hauteur de selle . Mais le 3LD passe. Merci pour t'es photos.