Entre Gévaudan, Cévennes et Aubrac

Mais il faut faire quelque chose à cette selle...

Moi non plus

CR à venir...

Ca c'est du teasing !!!

jackol a écrit:

Le mouillé, c'est dans la tête!

l'etait bonne la pluie:!!!!!

Humide...

pas de chance!!!!!

Bof! ça n'enlève rien au charme de la région...

Pis ça m'a permis d'économiser mes repose-pieds...

jackol a écrit:

Pis ça m'a permis d'économiser mes repose-pieds...

ben!!!! votre mob!!! 1200 ?????


sa touche dans tous les virages????? ben!!!!!

j'aimerais bien rouler un jour!!!! avec vous??

Pas dans tous les virages, mais ça touche un peu quand même...

Bon! je vous mets la première partie du CR écrit par ma passagère et rapporteur officiel de nos virées...

Cathy a écrit:

LIEVRE 2011 – APRES LA NEIGE, LA PLUIE

6 H 30 ce jeudi matin le réveil sonne. Pas de précipitation, cette année on partira moins tôt que les autres années. Le premier rendez-vous est à 8 H à Censeau, ça nous laisse largement le temps.
Le soleil brille en ce début de matinée, la chaleur quasi caniculaire est écrasante, ça ne donne pas envie d’enfiler blouson et gants…. Stop, on rembobine, on s’est trompé de film. Oups, désolée. Alors que depuis plusieurs semaines la sécheresse s’est installée dans le Doubs, cette semaine est placé sous le signe de l’eau…. Et des baisses de température. Fini les 26 degrés, le soleil rayonnant. Ce matin il ne pleut pas, contrairement à la veille, mais ce ne sont pas les grandes chaleurs (10 degrés ce matin). Et Météo France annonce un week-end agité avec averses et orages, et ce surtout dans le sud. Franchement pas de chance pour cette nouvelle édition du Lièvre.
7 h 40, en avant pour de nouvelles aventures. Nous retrouvons Grand Max à Censeau, et attendons Rono, qui est rentré fort tard la veille, et qui nous l’espérons n’aura pas une mine trop affreuse. Déjà ça commence bien, il n’arrive pas par la bonne route ; pfffffffff s’il commence des perdages et demi-tourages avant nous, ce n’est pas juste. Cette année pas de petit déjeuner à Chevreaux, notre JP nous fait faux bond. Alors direction Montréal la Cluse pour récupérer notre escargot. Champagnole – Clairvaux les Lacs, Oyonnax et Montréal la Cluse. L’escargot nous attend, et histoire de faire croire qu’il est là depuis des heures, il est plongé dans son journal. Jack profite de cet arrêt pour désincarcérer un merle qu’il a shooté et qui est resté coincé à l’entrée du radiateur. Assassin ! Un bon café serait le bienvenu, il ne fait pas chaud sur les plateaux du Jura, et on a du mal à se réchauffer. Mais déjà petit passage à la pompe. Fâché par on ne sait quoi, le GPS plante. L’itinéraire prévu est effacé. Tant pis, on fera pour le mieux. Au café nous retrouvons un groupe de motards bien sympas – la preuve ils ont payés nos consommations. Ça c’est trop cool.
Je ne détaillerais donc pas ici notre itinéraire, mais j’ai cependant conservé quelques noms en mémoire. Passage à Crémieu, jolie petite ville qu’il faudra revenir visiter. Passage à proximité de Septème et de son magnifique château. On oublie vite les quartiers tristes et glauques de Vienne. Heureusement nous voici bien vite dans la Loire et plus précisément dans le parc naturel du Pilat avec des paysages plus accueillants, et des cerisiers qui croulent sous le poids de leurs fruits. Arrêt pique-nique entre St Julien Molin Molette (j’adore ce nom) et Bourg Argental où nous nous arrêterons boire un café, que cette fois nous paierons.


Le temps reste couvert, pas très chaud, mais sec. Nous poursuivons notre chemin jusqu’à St Bonnet le Froid qui porte vraiment bien son nom. Les températures chutent et le brouillard fait son apparition : bienvenue en Haute Loire. Un brouillard épais au milieu duquel il est difficile de retrouver la route. On espère sortir rapidement de cette purée de pois, et en plus il faut trouver une pompe pour notre escargot. Direction le Monastier sur Gazeille où l’on est sûr de trouver une station. Et le temps s’éclaircit à nouveau, la Lozère nous semble bien plus accueillante. Mais c’était sans compter sur la fraicheur des Monts de la Margeride et du plateau du Roi. Il est 17 h 30 quand nous arrivons à l’hôtel de l’Europe de Marvejols où nous sommes bien vite accueillis par notre hôte Loup Garou. Pas mécontents d’être arrivés, on regrette seulement d’être passés à côté de beaux paysages : saleté de brouillard. Nous allons nous installer et attendre l’arrivée des autres participants, qui ne se fera guère attendre. L’hôtel est top, et la cuisine délicieuse. Après un repas bien copieux, même trop copieux nous regagnons nos chambres en pensant aux belles routes que nous prendrons le lendemain matin. Ainsi s’achève cette première journée.

La suite...

Cathy a écrit:

Il est 8 heures ce vendredi matin lorsque nous retrouvons nos compagnons de route au petit déjeuner. L’itinéraire est dans la boîboîte : ce matin ce sera gorges du Tarn, de la Jonte et Mont Aigoual. Notre petit groupe prend de l’ampleur ; les Normands et les Provençaux nous accompagnent : Béa, Lapin, Tintin, Lapaing et Machaing. Le temps semble incertain, mais l’espoir fait vivre. Tout d’abord, allons faire le plein. Il fait quand même meilleur que la veille, on retire vite les polaires et se disant bien qu’on pourra les remettre avant d’attaquer la montagne. Direction Ste Enimie par Chanac (plus précisément St Bonnet de Chirac). Petite route bien surprenante qui n’a pas dû faire le bonheur de Béa, mais qui nous a permis de voir un bien joli village.
Petit arrêt au dessus de Ste Enimie. Et opération tenue de pluie.

Puis direction les Gorges du Tarn. C’est bien la première fois que l’on profite de ce site magnifique : peu de circulation, pas de bus, quelques cancers de la route (expression Cacalaüesque désignant les camping-cars) et quand même pas mal de motards. Mais rien de comparable à nos passages précédents, notamment lors d’une certaine Tortue, lorsque la circulation était complètement bloquée du fait d’un bus et d’un camping-car coincés sur la route. On suit les gorges jusqu’à « le Rozier », puis nous longeons les gorges la Jonte. Le paysage n’est plus le même : gorges profondes où l’on ne peut voir le cours d’eau. Petit arrêt vers la maison des vautours : nos compagnons en profitent pour quitter les tenues de pluie, le ciel semblant plus clément et les températures étant devenues plus douces. C’est quand même assez rigolo de les voir se débattre avec leur combi. Passage à proximité du Roc St Gervais. Déjà que la route n’est pas large, mais en plus il faut que les facteurs n’arrêtent en plein milieu de la chaussée. Passage à Meyrueis puis direction le Mont Aigoual. Petit arrêt à l’abime de Bramabiau.


La route est pleine de graviers, pour le plus grand bonheur de Rono. Non seulement ils sont d’une belle grosseur, mais en plus les agents du Conseil Général ne sont pas regardants sur la quantité. Le timide soleil laisse bientôt place à la brume et nous ne pouvons profiter du paysage : sûr que depuis là-haut on doit avoir une belle vue, mais aujourd’hui on ne pourra pas en profiter. Tant pis !



On redescend sur l’Espérou et comme certains estomacs crient famine nous décidons de nous arrêter au relais motards. Et là je crois que nous avons vraiment fait le bon choix. Le temps s’est obscurci, le brouillard est tombé et la pluie a fait son apparition : pas vraiment un temps idéal pour pique-niquer. Heureusement le temps se calme lorsque nous reprenons notre route en direction de Valleraugue, Ganges, St Hippolyte du Fort. Malheureusement pour nous l’accalmie est de courte durée et la pluie revient. Nouvel arrêt pour permettre à nos amis de se rhabiller. Et quand on dit que les garçons n’ont pas l’esprit pratique : alors qu’ils ont joué les équilibristes, qu’ils se sont tortillés dans tous les sens pour enfiler leur combi, qu’ils ont réussi à les fermer, brusquement ils réalisent qu’ils ont un besoin pressant de se soulager : sont graves quand même. Par respect aux familles, je ne donnerai ici aucun nom, quoique si vous insistez ! Mais enfin c’était une bonne idée de mettre les combi, car du coup la pluie a cessé. On poursuit notre route en direction de la corniche des Cévennes. Tout comme pour les gorges du Tarn on est surpris de croiser peu de monde.


A l’approche de Florac, le soleil revient et les routes sont enfin sèches. Quand on pense à toutes ces belles routes que l’on vient de prendre, tous ces virages gâchés par le mouillé, même si comme l’affirment certains, le mouillé c’est dans la tête. Petit arrêt pour se désaltérer. Quelle plaie ces motards, incapables de commander la même chose. Le pauvre cafetier en perd son latin, et tout ça sous l’œil imperturbable des habitués qui restent concentrés sur leur partie de cartes. La route est sèche dans les causses de Sauveterre, on va enfin pouvoir se faire plaisir et augmenter un peu le rythme, dans la limite du raisonnable, cela va de soi. Et c’est au sec que nous regagnons Marvejols ; nous arrivons juste pour le picon’s time : l’est pas belle la vie ! Voila la journée n’était pas top du point de vue météo, mais on a quand même réussi à limiter la casse. En espérant que le lendemain, le soleil décide d’être plus présent.

Ouais! A refaire avec des route un peu plus sèches...

conclusion:ben!!!le mouillé...c'est pas que dans la téte!

Pas seulement dans la tête...

chapeau,mec! c est sa!! les gents du doubs!!!

3ème jour...

Cathy a écrit:

Samedi matin la météo ne semble pas vouloir être plus clémente. Averses et orages sont au programme, et notamment au sud. Donc cap au nord. Vu le temps maussade on décide, au petit déjeuner, de ne pas se presser pour partir. Et comme on fait toujours bien les choses, on partira de fait plus tôt que la veille ; allez comprendre quelque chose ! Au programme ce matin : le Gévaudan et sa non moins célèbre bête qui est présente partout. Il ne pleut pas lorsque nous quittons l’hôtel et en effet on voit que le ciel du sud est plus couvert. Nous allons essayer de suivre les éclaircies. Direction Aumont Aubrac, Ste Eulalie, Esplantas et Saugues. Arrêt photo aux pieds de la bête, où Rono nous rejoue Remus ou Romulus.


En quelques minutes, la température tombe, le ciel devient menaçant, et je crois que cette fois on est bon pour l’averse. On reprend la route en direction du Puy en Velay. Entre la foire, les visiteurs et les motards, impossible de trouver une petite place pour s’arrêter. Et dans le flot de la circulation, nous voici bientôt séparés du reste du groupe. Heureusement une aire de pique-nique quelques km en dehors de la ville nous permettra de nous rattrouper. Le soleil est revenu, et les températures sont plus clémentes. On décide de retourner sur nos pas afin d’aller faire quelques courses pour le pique-nique. Les filles abandonnent les garçons sur le parking et partent au ravitaillement. Lorsque nous ressortons de la grande surface, la pluie fait son retour. Aïe, espérons que l’on ait fait le bon choix. On reprend la route vers le sud, le ciel y étant plus clair. Par contre pas la peine d’aller vers l’est, quand on voit la couleur du ciel, ça n’a rien d’engageant. On quitte vite la nationale pour prendre des petites routes. Passage à proximité du lac Bouchet et descente sur le Nouveau Monde. Le soleil est revenu et nous pouvons profiter d’un panorama magnifique. Si seulement on pouvait s’arrêter ici pour pique-niquer, mais impossible de trouver un endroit adéquat. Dommage. Après Chapeauroux, la route disparait comme par magie (enfin plus comme par travaux). Et je ne sais pas pourquoi, mais je crois que ce petit passage a fait le bonheur de nos compagnons. Nous trouvons enfin un petit endroit pour s’arrêter, oh rien de folichon, mais bon depuis le temps qu’on cherche. Le soleil est toujours présent et il fait même chaud maintenant. C’est vraiment un drôle de temps. Une fois les estomacs remplis nous reprenons la route en quête d’un café. Arrêt à Grandrieu où nous profitons de cette calmitude météorologique. Mais il est temps de repartir. Direction Châteauneuf de Randon, passage à proximité du gisant de Du Guesclin (merci Google, car sans toi je n’aurais pas su ce qu’était ce monument – et si je l’avais su avant, je pense qu’on y aurait fait une petite halte) - Montbel – Prévenchères. Arrêt au barrage de Villefort où nous avons une superbe vue sur les Cévennes et Monts d’Ardèche.



C’est à ce moment que la météo décide de nous jouer un mauvais tour et revoici les nuages. Nos compagnons décident de remettre les combi. Les quelques gouttes au barrage se transforment en déluge à Villefort, pendant que nous faisons le plein, et c’est donc sous une pluie battante que nous repartons en direction de Mende. Quelle déception, car la route est vraiment belle et les paysages magnifiques. Du côté du château de Tournel, la route disparait à nouveau : ils nous ont gâtés cette année avec les travaux, et bientôt nous perdons nos compagnons de route. Il pleut tellement que même les gendarmes décident de lever le camp : c’est sûr, ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont faire leur quota d’excès de vitesse. Passage à Altier où j’ai pu apercevoir un magnifique château – ça a du bon d’être passagère. Allez, je vous en fais profiter, heureusement qu’on trouve tout sur le net.

On va parcourir plus de 60 km dans ces conditions. A l’approche de Mende, la pluie cesse enfin. Et c’est sur une route sèche que nous terminons notre périple du jour. En fin de compte, on ne s’en sort pas trop mal, le temps aurait pu être pire. En espérant que nos affaires seront sèches pour le grand départ demain. Après une bonne douche nous nous retrouvons sur la terrasse afin de profiter du beau temps, et de la tapenade made by Loup-Garou.

hmmmm, la tapenade !!!

heu, merci de partager, beau CR, belle plume Cathy

Merci pour elle... C'est la rapporteuse officielle de notre petit groupe.

vraiment sympa cette virée. Dommage que vous ayez été génés par cette secheresse dont tout le monde parle!!

j'avais prévu une semaine début juin entre cévennes , ardèche , vercors et verdon mais les prévisions météo m'ont fait changer de destination ...........; je crois que j'ai bien fait !

ce sera pour l'année prochaine