Un mono ça vibre, on l'aime (ou pas) aussi pour ça.
Depuis quelques milliers de kilomètres, l’écran LCD du compteur de vitesse (à droite sur ce modèle) vibrait. Ho pas beaucoup au début, puis de plus en plus intensément…jusqu’à bouger visiblement dans son logement. Et là le bruit devient quasi obsessionnel !
Constatant que j’avais sous la vitre une espèce de talc, j’avais déjà fait une recherche sur le forum et sur la toile…sans succès. Ce modèle de compteur semble uniquement monté sur cette dernière génération de XT660Z et n’est pas donné en origine…
Donc j’ai tenté le coup du démontage… avec un peu de patience, un tout tout petit tournevis torx, un cutter à la lame solide pour ouvrir le morceau. (je passe la séance de démontage du compteur – clés de 10 et allen)
5 toutes petites vis à ne pas perdre, un joint d’étanchéité noir à couper avec le cutter (lentement et doucement) sur tout le pourtour, se servir de la lame pour écarter petit à petit les deux parties et les écarter/séparer.
On trouve alors la poussière blanche liée aux frottements que l’on souffle délicatement…
En dévissant deux toutes petites vis de plus, on extrait la barre de plastique blanche qui maintient la plaque LCD. Sur cette barre 2 tétons font le lien entre les 2 boutons noirs sous le compteur (« RESET » et « SELECT ») et les micros boutons présents sur la plaque aux micros circuits…
Là on constate qu’avec les vibrations, l’écran LCD navigue dans son logement, use la base, produit la fine poussière blanche…
Un petit cordon de silicone en « haut » de l’écran permet de le coller tout en gardant un peu de souplesse face aux vibrations qui vont forcément perdurer…
Deux couches de chatterton sous la petite barre de plastique vont réappuyer sur le « bas » de l’écran LCD.
Après nettoyage des vitres, on pose un très très fin cordon de silicone (s’agit pas qu’il s’épanche dans le compteur) sur les lèvres de chacune des deux parties que l’on ré-emboite.
Un petit coup de chiffon pour enlever le silicone qui bave à l’extérieur et on remonte.
Ben ça ne bouge plus ! Enfin on verra à l’usage au long cours. Toujours est-il qu’il fallait oser.
Trop long dans les détails, j'essaie de joindre quelques photos que j’aurai aimé trouver.