Thierry et moi (les Pieds Nickeles) avons decide d’aller passer 4 jours dans le Maine pour faire de la moto, camper, pecher et picoler un peu…
Thierry avec sa superbe Scrambler (sans le sidecar), la plus confortable des motos, equipee pour voyager vite et loin, offrant a son pilote une selle tres confortable, une protection contre le vent digne d’une BMW RT et des suspensions high-tech qui s’ajustent automatiquement aux conditions de route:
Et moi avec ma Tenere, déjà lourde au depart et chargee comme un mulet :
Mais bon, il fallait transporter le produit a moustique, le matelas de Thierry, le produit a moustique, tout l’équipement pour la bouffe, le produit a moustique, les outils (avec une anglaise, on ne sait jamais…), le produit a moustique, des vetements pour 2 semaines (meme si on ne partait que 4 jours, je me suis un peu plante quand j’ai prepare ma valise…), le produit a moustique, le materiel informatique, et un peu de produit a moustique.
Premier jour : Montreal – Skowhegan ou on a etablit notre camps de base. J’avais prepare un bel itineraire que j’avais charge sur mon GPS et honnetement, je suis assez fier de moi.
Les routes du Maine sont magiques : viroleuses a souhait, paysages magnifiques, voitures tres accomodantes avec les motos et… policiers TRES tolerants.
Apres une journee de route assez cool, arrivee au camping a Skowhegan. Super emplacement, sur le bord de l’eau, et tarifs tres raisonnable (20$ par nuit pour les 2 tentes, et douche chaude illimitee!).
Concours de montage de tente : je gagne… (normal). Thierry sera de corvee de vaisselle pour la fin de semaine. Moi, comme d’habitude, je me mets a la bouffe apres un passage chez le poissonier-fromager-marchand de vin de Skowhegan. Au menu : petoncles avec legumes grilles sur pates fraiches. C’est pas parceque l’on campe qu’on doit bouffer uniquement des boites de conserve
La premiere bouteille de vin prise en apero, on entame la deuxieme. Thierry, en vrai foodie branche sur les reseaux sociaux, voulait absolument prendre nos assiettes en photo pour son compte twitter. Je lui fais signe que je suis d’accord… (je repete : 2eme bouteille de vin).
Le souper fut interrompu de parties de peche ou j’ai pu enseigner a Thierry mes techniques eprouvees
Ce qui ne l’a pas empeche d’envoyer ses leurres dans les branches, ce qui a necessite les grands moyens pour recuperer un poisson en plastique de 5$ (pas l’arroseur arrose, mais le pecheur peche…)
Apres une bonne nuit de sommeil, depart pour une belle ride qui nous a emmenés le long de la cote atlantique du Maine. Encore une fois, superbes paysages, temps ideal, et routes preparees sur le GPS ont fait de cette journee un moment parfait (c’est bien dit je trouve)
Puis retour au camp par les petites routes, ou je vous laisse deviner qui fait la bouffe pendant que Thierry embete les poissons…
Previsions meteo tres mauvaises pour le lendemain : pluie intense pour la journee. Pas grave, meme pas mal…
Je me leve a 5H00 et je tombe sur un spectacle rare…
La pluie arrive au fond, il ne pleut pas encore sur le camp, et 2 beaux arcs en ciel partent de l’horizon. Faut camper en moto et se lever tot pour voir des trucs comme ca. Thierry, lui, ronflait.
Cette journee de pluie a été difficile. On a decide d’aller rouler quand meme : route et sentiers. Assez memorable d’ailleurs. Une pluie abondante qui a commence le matin et ne s’est pas arretee de la journee a transforme les sentiers en piscines et les routes en patinoires, ou chaque acceleration faisait faire des virgules au cul des motos (les Heidenau sur route mouillee valent des pneus de route dans la boue…).
Retour au camps, assez mouilles (mais pas trop, merci le Goretex) et on voulait mettre nos vetements a secher dans le bureau du camp pour la nuit. Mais on apprend qu’on doit vite demonter les tentes car notre section du camp sera bientôt inondee. C’est la revanche des poissons…
Les photos sont un peu floues… Thierry avait laisse son iPhone dans sa poche non etanche…
Moi, je decide de me venger des poissons avant de demonter ma tente.
Honnetement, demonter une tente trempee sous la pluie battante, pour aller la remonter a l’autre bout du camp qui est aussi sous la pluie battante, ne nous tentait pas. Alors on a loue une cabine, le gros luxe :
Notre cabine se transforme rapidement en sechoir a linge, ou chauffage d’appoint, seche cheveux et papier journal sont mis a contribution.
Le lendemain, retour a Montreal avec peu de pluie, et Thierry a finit la boite d’anti-douleurs avant d’arriver donc la fin du voyage a été un peu difficile pour lui. Pas pris de photo, c’était pas drole.
Si vous avez eu le courage de lire jusqu’ici, je dois avouer que Thierry est nettement meilleur pecheur que moi. Il a pris plusieurs achigans et des bebes brochets lors de notre sejour.