Ca y est, enfin les vacances, je me refais mon trip moto annuel d'une semaine seul sans madame et le chien (je me demande d'ailleurs bien où j'aurais pu les mettre...).
Direction NAJAC (12). Je décide de changer de chemin et de passer par le Massif Central et de goûter aux routes du coin après y être passé l'an dernier en bagnole et avoir croisé en grinçant des dents des dizaines de motards.
Juste 50 km de plus mais 2h de route de plus car entre Aurillac et Najac en passant par Figeac la route est belle mais encombrée.
J'attends le sur lendemain pour me faire ce que j'attendais depuis un an, le Puy Mary. Départ le 18 mai à 8h00 de Najac sous le soleil, la seule journée digne d'une fin mai de la semaine d'ailleurs...
le reste de la semaine sera plutôt un temps de début mars avec un vent du nord permanent à démâter les navires, du froid, de la pluie, de la grêle... encore bien choisi ma semaine, une fois de plus pas de bol.
Départ de Najac vers Aurillac via Figeac, le chemin inverse de l'avant-veille.
Temps beau mais glacial. Un peu moins de 2 heures pour arriver à Aurillac et prendre la vallée de la Cère en passant par Vic sur Cère, mon lieu de villégiature d'août dernier (déjà deux semaines sous la flotte ou presque).
A St Jacques des Blats, direction le Puy Mary et pour commencer le Col de Pertus à 1309 mètres et une belle vue sur la vallée de la Jordane
Petit arrêt à Mandailles pour boire un café, le proprio est un motard. Je crois qu'il s'agit d'une Harrley, et non, une Suzuki Intruder modifiée, belle bête en tout cas.
Je reprends mon ascension. Après 1 km, je me dis que je me sens tout léger, normal, j'ai oublié mon sac à dos avec papiers bouffe, etc...
Demi-tour. Le proprio me voyant revenir, se rend compte du motif de mon retour et me tend le sac en écartant les sangles pour le mettre sur mon dos, remerciement, et c'est reparti pour la grimpette sur une route déserte. Petit zoom lointain sur le Plomb du cantal avec l'arrivée du téléphérique :
Le Puy Mary est en vue on aperçoit les randonneurs qui se tapent la grimpette de 30 mn. Le randonneur que je suis pourtant s'abstiendra car grimper là-haut avec les bottes de moto, pas glop.
Arrivée au resto du Puy Mary. Pas un chat ou presque, dire qu'en août dernier, impossible de s'y garer. Les trois routes y menant étant encombrée de voitures garées sur plus d'un km avant le sommet.
Une plaque de neige résiduelle sur le flanc nord. On aperçoit les randonneurs en haut, la vue doit être sublime. J'aurais dû venir avec une valise et mes pompes de rando...
Et maintenant, direction Salers (prononcez "salaire", le "s" ne se prononce pas).
Dernière vue sur le chemin aménagé pour les randonneurs :
Descente progressive vers Salers par la route des crêtes :
Le buron de Salers où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner l'an dernier, repas pantagruélique pour environ 15 € avec truffade maison à volonté et des tranches de jambon de pays épaisses comme des steacks :
Salers et son parking motos (merci). La ville est quasi déserte alors qu'en août dernier on pouvait à peine s'y garer.
Salers et ses maisons en pierre de lave :
Petite vue sur le puy Violent en repartant :
Petite balade tranquille de 400 km aller et retour. Pour la première fois j'atteindrai les 475 km sans passer en réserve.